ʺMOI, TON DIEU, JE NE T’OUBLIERAI JAMAIS.
VOIS DONC, JE T’AI GRAVÉ SUR LA PAUME DE MES MAINS.ʺ
(Isaïe 49, 16)
Dans une homélie d’avril 2015, le pape François posait la question suivante :
Pourquoi, aujourd’hui, un Jubilé de la Miséricorde ?
Simplement parce que l’Église, en ce moment de grands changements d’époque, est appelée à offrir plus fortement les signes de la présence et de la proximité de Dieu.
Ce n’est pas le temps pour la distraction, mais au contraire pour rester vigilants et réveiller en nous la capacité de regarder l’essentiel. C’est le temps pour l’Église de retrouver le sens de la mission que le Seigneur lui a confiée le jour de Pâques : être signe et instrument de la miséricorde du Père (cf. Jean 20, 21-23) …
C’est le temps favorable pour soigner les blessures, pour ne pas nous lasser de rencontrer tous ceux qui attendent de voir et de toucher de la main les signes de la proximité de Dieu, pour offrir à tous, À TOUS, le chemin du pardon et de la réconciliation…
Pourquoi nous retrouvons-nous régulièrement tous ensemble pour ces grandes veillées sinon pour cela ? Être des instruments entre les mains du Seigneur pour qu’Il puisse manifester son Amour à celles et ceux qui se sentent loin de Lui ou qui ne le connaissent pas encore.
Le pape nous invite également à redécouvrir les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Lors des veillées, le Seigneur n’est-Il pas en train de :
– Conseiller ceux qui doutent ?
– Enseigner ceux qui sont ignorants ?
– Réprimander les pécheurs ?
– Consoler les affligés ?
– Ne se donne-t-Il pas à manger et à boire dans la Sainte Écriture ?
– Ne vient-Il pas visiter les malades et les prisonniers que nous sommes tous ?
– Vêtir ceux qui sont nus ?
– Ensevelir les morts ? (C’est-à-dire nos péchés, faiblesses, souffrances… pour nous en libérer)
Seigneur, que ces grandes veillées soient des lieux où ta miséricorde éclate au grand jour, où nul ne puisse dire ʺDieu m’a abandonné, rejeté…ʺ. Tu as gravé nos noms sur la paume de tes mains ! Viens préparer nos cœurs pour qu’ils fondent comme la cire au soleil, qu’ils soient tout malléables entre tes saintes mains, pour que le monde croit que Tu es là, bien vivant auprès de chacune, chacun.
Nous avons besoin de ta miséricorde, prends pitié de nous pécheurs, relève-nous pour annoncer et partager, avec un cœur tout neuf, tout renouvelé, cette joie merveilleuse, cette Bonne Nouvelle que Tu désires déposer dans le cœur de tes enfants bien-aimés.
Fais de nous des apôtres de ta Miséricorde ! Alléluia !
Un signe caractéristique de ces grandes veillées et qui ne trompe pas, c’est la JOIE. (Voir Galates 5, 22-23, les fruits de l’Esprit Saint) Oui, une joie divine nous est donnée lors de ces veillées. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais elle ne vient pas de la terre, cette joie, elle est beaucoup trop forte et intense pour cela ! Elle est débordante et nous submerge, tel un tsunami de tendresse de Dieu !
L’Écriture nous rappelle : « Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête.ʺ (Sophonie 3, 17)
Ces grandes veillées sont des soirs de fête où le Seigneur visite son peuple de mille et une manières, chacun, chacune selon ses besoins, parfois de manière insensible sur le plan des sens humains.
Dieu est libre et souverain, Il fait ce qu’Il veut, quand Il veut et à sa manière. Il n’oublie aucun de ses enfants et a une tendresse particulière pour les plus turbulents ou rebelles à toute autorité, à tout geste de douceur ou de compassion… Ce sont les brebis perdues d’aujourd’hui que Jésus cherche et « traque » avec une grande assiduité et détermination, car Il a donné sa Vie pour elles !
Merci pour cette piqûre de rappel :
ʺVous avez pu demander des choses au Seigneur, vous n’avez pas été exaucés, mais de toute façon pour le chrétien, le meilleur c’est la Vie éternelle, c’est cela qui est important. Alors, parfois le Seigneur donne à des personnes des petites lumières du Royaume et quand elles sont données on les accueille et on se réjouit, mais si elles ne sont pas données ça ne veut pas dire que notre cœur est loin, ça veut dire que nous sommes invités à prendre le chemin de la persévérance et que Dieu ne nous oublie pas. On rend grâce à Dieu pour Son action de Vie et on demande pour nous cette persévérance dans la foi pour croire que de toute façon avec Dieu l’avenir est dans le meilleur, si ce n’est pas sur cette terre, c’est dans le ciel.
Merci pour cette parole d’encouragement et de guérison : ʺNe crois pas que tu es écartée de mon amour, ce soir Je suis là pour toi, Je veux te donner mon amour jusqu’au plus profond de toi même ; Je veux Te guérir là où tu as été blessée quand tu étais petite par ce manque d’amour qui te faisait rentrer dans ta chambre. Ce soir, Je suis avec toi, Je suis là pour toi. Ouvre-moi ton cœur pour que Je puisse y entrer et te guérir.ʺ
Merci pour ce témoignage :
Je Te rends grâce Seigneur, et Je te bénis ! Ce soir, l’Esprit de Dieu passe comme souvent dans une assemblée de prière, de façon cachée, c’est-à-dire que vous ne savez pas forcément ce qui s’est passé dans le cœur des autres, mais nous, prêtres et les groupes de priants peuvent percevoir des petites étincelles de Dieu qui est passé, et je rends grâce à Dieu et chaque fois que je suis dans un ministère d’accueil des confessions, je suis surpris de la manière dont le Saint Esprit passe. Il est passé aussi dans l’assemblée. Gloire à Toi, Seigneur !
Merci pour ce passage du Livre du prophète Isaïe accueilli en fin de veillée :
L’esprit du Seigneur est sur toi, car le Seigneur t’a donné l’onction ; il t’envoie porter la bonne nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonniers la délivrance, va proclamer une année de grâce de la part du Seigneur et un jour de vengeance pour notre Dieu, pour consoler tous les affligés, donnes-leur un diadème au lieu de cendre, donne-leur de l’huile de joie au lieu d’un vêtement de deuil, donne-leur un manteau de fête au lieu d’un esprit abattu. (cf. Isaïe 61, 1-3)
Merci pour le commentaire de ce passage du Livre d’Isaïe reçu comme un envoi :
Cette parole que le Seigneur nous donne ce soir est un magnifique cadeau parce que cette parole est pour chacun et chacune d’entre nous.
Oui, le Seigneur nous envoie dans le monde, ce monde où il fait froid, où il fait gris pour être de petites lumières qui apportent ce réconfort comme une lumière dans les ténèbres, la chaleur dans le froid, une espérance quand tout est sombre. Merci, Seigneur de nous choisir ce soir pour être ces lumières dans ce monde que Tu aimes tant, pour lequel Tu as donné Ta vie. Donne-nous vraiment d’être fidèles et d’accueillir cette parole pour qu’elle puisse porter du fruit petit à petit, mûrir, que nous puissions être tout imprégnés de Toi, Seigneur, pour porter et partager cette Bonne Nouvelle tout autour de nous et partout où Tu nous envoies. Amen.
Merci pour cette image : ʺToute l’assemblée fut recouverte comme d’une couverture de miel.ʺ
Cette image pourrait évoquer la douceur, la suavité du miel dans laquelle le Seigneur nous enveloppe, le miel est aussi connu pour ses vertus nutritives, antiseptiques, cicatrisantes, etc. qui disent bien ce que le Seigneur fait pour nous, mais aussi les œuvres de miséricorde que nous sommes appelées à prodiguer à nos frères. (cf. Voir les œuvres de miséricordes corporelles et spirituelles : Pape François)
Les organisateurs